Voilà j'ai fait un grand tour ses quatre derniers jours (de Paris à Paris en passant par Bordeaux et Perpignan).
J'ai fait la remonté Perpignan/Paris seul dans ma voiture, avec donc le temps d'admirer les paysages, avec mon oeil de géographe (pour ceux qui ne la savent pas, je suis à l'origine géographe)
J'ai donc emprunter l'autoroute A75/A71 par Millau, Clermont-Ferrand, Vierzon/Orléans/Paris, surement la plus belle autoroute d'Europe
Ce qui me frappe c'est que visuellement la France reste un pays fortement rural et peu peuplé, rien ne semble changer, quelque chose d'immuable. Sociologiquement c'est autre chose mais peu d'impact sur nos paysage. Si l'on compare à la Suisse ou la proposition de paysan est plus forte qu'en France, le pays ressemble plus à une grande ville (de Genève à Zurich) avec des jardins ruraux au milieux.
De Perpignan à Paris une seule grande ville : Clermont-Ferrand, (n'en déplaise aux habitants de Vierzon, Bourges, Orléans ....).
On passe d'un paysage méditerranée de moyenne montage aride, presque désertique en cette fin d'été, avec des vignes, des oliviers, accrochés sur de magnifique terrasse.
Puis on monte fortement sur les causses, toujours aussi aride, ou subsiste un peu d'agriculture, et l'élevage extensif de mouton entre autre (le fromage de Roquefort).
En remontant vers le nord, en passant le célèbre viaduc de Millau, on plonge sur la vallée du Lot et l'Aubrac, plus humide, plus vert, les bovins dominent. On passe la cantal et ses beaux paysages. Clermont-Ferrand est plutôt triste, mais la vue sur les volcans est magnifique. Puis petit à petit les paysages se transforment le département de l'allier avec ses collines douces puis la forêt de Tronçais et d'un coup d'un seul nous sortons de ses paysages de moyenne montagne, de Causse pour la Champagne Berrichonne archétype de la France éternelle (souvenez vous de l'affiche électorale de François Mitterrand). C'est plat, monotone, mais j'aime ses paysage en juillet aout après les moisson au couchés du soleil avec ses grosses roues de pailles que l'on croiraient abandonnées au milieu des champs.
On enfleure à peine la les vignes de Sancerre, et le val de Loire, on passe cette grande forêt de Sologne, un peu monotone, puis la Loire large et majestueuse, le seul fleuve sauvage de France.
Et voilà la Beauce vaste mer de céréale, aux couleur magnifique en été, avec cette nouveauté dans le paysage que sont ses grande éolienne, je ne sais pas si c'est plus ou moins beau, mais voilà un des rares changement observé tout au long de mon trajet.
Après c'est la ville qui commence, mais à seulement 35 km du centre de Paris.
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